Je vous le dis, ST HUBERT avait ce wk du 22 février, décidé d'accorder sa bienveillance et ses faveurs aux territoires et aux AMIS DU CHIEN D'ARTOIS, réunis à BERGANDY, petite commune rurale du lot.
A l'initiative de Francis BALMES , Dimitri PAYS et sa meute à lièvre, les AVEYRONNAIS et quelques rapprocheurs à sangliers ont partagés leurs expériences durant les 2 jours .
On ne reviendra pas sur l 'environnement et l' accueil ou tout était parfait, le climat, le territoire, merci encore à la famille BALMES.
C'est Dimitri qui découple en premier. Et là le spectacle commence. 23 artois sortent calmement de la remorque (ils viennent de se taper 300 bornes), Dimitri nous annonce qui nous a amené 16 O (O comme Ophélie) mais il n'ont guère plus de 1 an fait justement remarquer l'uns d'entres nous. Chacun leur tour, ils viennent se faire coiffer d'un collier de repérage, puis à la voix le départ est donné. La meute part en quête. Des récrits quasi immédiats fusent, car l'on va s'apercevoir que le territoire est très riche en "lapus laporidés". Heureusement une hase va jouer le jeu. Après un long et difficile rapproché (sur le dégel) les Artois là mette debout. Une poursuite 1 h 30 va s'engager. Le territoire parait facile, des mamelons semi montagneux ouverts mais encombrés de vieux grillages à moutons abandonnés qui ralentissent le piqueux et la meute, notre hase a un énorme avantage elle connait son territoire. Mais quel spectacle !!!
Tout le monde au ordre, sans fouet n'y pibole, de la requérance, collés comme des ventouses, groupés malgré la multitude de voies chassables, si on fait un rapport avec la moyenne d'age, c'est totalement sidérant.
Il en sera de même le dimanche matin. Des voies de partout dans les prairies et les colzas. La plus grande difficulté pour Dimitri sera de trouver une bonne retirée. Il y parvient avec une nouvelle hase qui nous occupera jusqu'à la fin de la matinée, de nombreux défauts vu les circonstances seront toujours relevés. Merci Dimitri, les aficionados dans la voie du lièvre que nous sommes en avons pris plein les yeux et les oreilles. Je suis d'accord avec toi, se sera un WK inoubliable.
Le samedi après midi les amateurs de sus-crofa, décident de chasser .
Francis avait bien préparer son affaire. Il avait vraisemblablement fait appel à l'un de ses amis et une brisée sérieuse était disponible. Pour moi chasseur de lièvre, ces gars sont dotés d'un sixième sens c'est pas possible. Il est 16 h. le climat très sec, le soleil tape, rien que des feuilles sèches, et une brise de nord est qui les retourne. Des postés se mettent en place, et pourtant notre sorcier de la piste va nous prouver qu il avait raison .
Philippe, Maxime, Benoit, Francis, et les garçons découplent 6 Artois . Quelques minutes de quête et les premiers récris, par chance ils empomment la voie dans le bonne direction, c'était le soucis de notre limier local. Ici aussi la pyrale du buis a fait des ravages, la forêt est dénudée. Un rapproché calme mais très appliqué leur fait parcourir plusieurs centaines de mètres avec une cassure à 90 degrés, et soudain, à la surprise générale "un ouragan explose" Cette laie devait prendre un bain de soleil au pied d'un chêne. La poursuite s'engage, décidément pour moi qui arrive de la pleine je ne m' y ferais jamais. Notre pisteur me propose d'embarquer dans son Toy pour suivre la chasse. On s'engage dans la descente à travers une falaise qui vous laisse songeur une fois arrivé en bas. Les postés sont là, sur recommandation de Francis, nous prenons encore plus d'avance dans la vallée. Mais au bout de 15 mn les carabines claquent. La bête est proprement prélevée (69kg) devant les Artois qui arrivent 3 mn plus tard. La grande difficulté de cette chasse était dans la capacité de nos rapprocheurs à relever cette trace dans un environnement aussi hostile. Par ailleurs les postés n'avaient pas l'air d'être surpris du travail des chiens, l' habitude surement !!!
Je souhaite que l'ANACAF, soit à l'initiative d'autres journées de partage à travers la France.
Si vous disposez d'un territoire pensez y et contactez nous
F. MARBOUTIN